Orléans : Le charme des sports et courses hippiques
Jeanne d’Arc et les bords de Loire pour le tourisme mettent en exergue la devanture de cette belle ville d’Orléans. Un peu moins connues…les courses de chevaux sur l’hippodrome de l’Île Arrault.
Orléans : Un peu d’histoire
L’hippodrome de la Ville d’Orléans construit dans le quartier de l’île Arrault a connu des hauts et des bas. Situé en bord de Loire, ce champ de courses âgé de 128 ans s’est battu contre vents et marées afin de continuer d’exister.
En 1894, année de sa création, l’hippodrome accueillait les courses hippiques réservées aux militaires. Dans les années d’après-guerre, un imposant public fréquentait ce lieu afin d’assister aux courses de galopeurs, sauteurs et trotteurs. Les lundis de Pâques et de Pentecôte continuent d’ailleurs d’attirer un public abondant et passionné.
En 2008, la fin de l’hippodrome semblait programmée. Il était question de déplacer le champ de courses afin d’édifier à cet emplacement une salle de spectacles. Mais dès lors, un collectif de lutte afin de garder cet endroit paisible se met en place. Le combat est gagné. Le champ de courses ne déménagera pas.
En 2013, l’hippodrome ferme pour une année afin d’exécuter des travaux. La piste est refaite. Les obstacles complètement revus ainsi que l’arrosage.
En octobre 2014, les courses de trotteurs inaugurent la piste en attendant le retour des galopeurs en 2015. Les tribunes construites par Gustave Eiffel reçoivent un léger lifting ainsi que le rond de présentation.
En cette année 2023, de nombreuses améliorations ont été réalisées, comme la création de boxs, l’amélioration des appels pour les obstacles, un entretien particulier à la piste avec une nouvelle gestion de l’eau.
Coté pistes à Orléans
Avec une piste en herbe corde à gauche de 1200 mètres de développement pour les trotteurs et galopeurs, il est plus lucratif de courir des chevaux qui ‘vont devant’.
La piste de steeple quant à elle, comporte 7 obstacles placés en ligne : trois devant les tribunes et trois dans la ligne d’en face. Une dernière haie mobile placée à 200 mètres du disque final offre l’opportunité de pouvoir finir sur un adversaire. Bien qu’il n’y ait pas de ‘montagnes’ à sauter, Il est préférable de respecter les différentes difficultés, mais celles-ci sont sans piège.
Bien que le niveau soit faible côté équin, on peut noter que courir à Orléans n’est pas rédhibitoire pour la suite de la carrière d’un jeune cheval. Gadamès (3ème d’un Prix d’Amérique), Rêve de Beylev (1 200 000 euros de gains) ont gagné sur cet hippodrome dans leur jeunesse.
Au galop, depuis que la piste a été refaite, on n’hésite pas à présenter des chevaux capables de faire ensuite l’arrivée de Quinté en région Parisienne. Exemple: Carla O’Halloran, entraîneur à Chantilly, n’hésite pas à faire débuter de jeunes chevaux qui par la suite montent les échelons. Les écuries, Fouin, Marion, Clayeux amènent des partants à presque chaque réunion.
Évidemment, ceux qui sont habitués à fréquenter les hippodromes de première catégorie trouveront matière à critiquer. Bien sûr, on peut toujours améliorer les choses, mais cet hippodrome d’Orléans possède une âme, un passé. Reste à lui construire un avenir, chose difficile en ces temps pour ce style d’hippodromes. La province étant malgré toute l’essence du sport hippique.
Dates des réunions en 2023. 10 et 30 avril pour les courses de trot.
Lien(s) Utile(s)
- Site Orléans Métropole
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