Prix de Paris : Izoard Védaquais face à son objectif

En l’absence d’Idao de Tillard, qui visera le Prix de Sélection une semaine plus tard, ils seront 16 à tenter de remporter l’un des derniers Graal du meeting d’hiver 2023-2024, le Prix de Paris.

Izoard Védaquais, le rouleau compresseur

Le Prix de Paris est annoncé par Philippe Allaire comme l’un des objectifs du meeting pour Izoard Védaquais. Le fils de Bird Parker a réalisé un superbe meeting d’hiver et le parcours inhabituel de la Marathon Race ne sera pas une difficulté pour ce cheval de tenue. Il fera partie de nos favoris pour terminer dans les trois premiers, d’autant qu’il s’élancera avec de la fraîcheur. Seul bémol, ne pouvant être déferré, il aura plus de poids que la grande majorité de ses adversaires, ce qui sera d’autant plus désavantageux sur (très) longue distance..

Ampia Mede Sm tente le doublé

Lauréate l’an dernier, Ampia Mede Sm tentera un doublé réalisé en son temps par une autre jument de classe, Belina Josselyn. A l’aise sur tous les parcours, elle doit impérativement être menée loin de la tête pour pouvoir fournir sa meilleure valeur ; tactique qui, dans une course relais comme peut l’être le Prix de Paris, pourrait lui permettre de rafler à nouveau la victoire. Mais elle ne sera pas la seule à placer la Marathon Race comme un véritable objectif…

Prix de Paris : Un objectif pour beaucoup

Le Prix de Paris est aussi annoncé comme un objectif pour Hooker Berry. Le fils de Booster Winner devra nous rassurer après plusieurs performances en demi-teinte pendant le meeting. Jean-Michel Bazire délègue également Ganay de Banville. Après une performance encourageante dans le Prix du Luxembourg, la performance du vainqueur du Prix de l’Etoile 2021 sera scrutée avec autant d’attention par leurs parieurs que celle de son compagnon d’entrainement.

Diable de Vauvert a remporté cette course en 2022. Lui qui arrive à la limite d’âge pour courir sur le sol français, trouve une occasion de sortir par la grande porte. Il sera sur sa distance de prédilection et à l’issue d’un bon parcours, il pourrait participer activement à l’arrivée. Il faudra cependant avoir bien retrouvé la forme après quelques soucis de santé.

Objectif également pour Hussard du Landret, quatrième l’an passé, qui n’a pu concrétiser les espoirs placés en lui dans le Prix d’Amérique, compromettant toutes ses chances dès le départ. Le vainqueur du Prix de Bretagne présente le profil idéal pour ce parcours exigeant. Il se présentera avec beaucoup plus de fraîcheur que la plupart de ses adversaires. Benoît Robin vise clairement une place parmi les quatre premiers.

Une première pour certains

It’s a Dollarmaker présente un profil similaire à celui d’Izoard Védaquais. C’est un cheval dur, capable d’émousser la pointe de ses adversaires. Il sera intéressant de le voir affronter ses ainés dans l’un des derniers temps forts du meeting.

Contrairement à plusieurs de ses adversaires, qui ont participé aux éditions précédentes, Hokkaido Jiel découvrira dimanche la distance si particulière des 4150 mètres de la grande piste. Irréprochable pendant les grandes joutes hivernales, il aura de nombreux preneurs malgré cette inconnue.

A l’issue d’une course rythmée, pourquoi ne pas retenir dans un quinté élargi l’excellente finisseuse Inmarosa. Malheureuse dans le Prix de France mais qui, à l’issue d’une course-relais, pourrait bien tenter de jouer les trouble-fêtes.

Le Prix de Paris sera à suivre en direct sur la chaîne des courses (Equidia) ce dimanche 25 février à 15h15 et sera support du Quinté+.