À la rencontre de l’équipe Manuturf : Rémi Verriez
Cet été, je vous propose de partir à la rencontre de l’équipe rédactionnelle de Manuturf. Enzo, Rémi, Sylvain, Frédéric, Manu, Marianne… autant de noms que vous voyez souvent apparaître sur vos écrans. Mais les connaissez-vous réellement? C’est l’heure d’un questions/réponses, et nous partons aujourd’hui à la rencontre de Rémi, en charge de la partie galop du site.
Salut Rémi, tout d’abord peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas?
Salut Marianne, je m’appelle Rémi Verriez, j’ai 23 ans et je suis originaire de Rieulay, un petit village du Nord de la France. Il y a toujours eu des turfistes dans la famille, notamment mon père et mes grand-parents que j’accompagnais faire le Quinté du dimanche. C’est devenu une vraie passion à l’adolescence, vers 13/14 ans.
Pendant le confinement, j’ai rejoint la page Facebook « Le Club des Turfistes by PMU », où j’ai pu échanger avec d’autres passionnés. Cela m’a conduit à créer ma propre page Facebook « Les Turfistes Passionnés » afin de partager mes analyses de courses. J’ai ensuite rejoint Manuturf au cours de mes études post-bac d’ingénieur-statisticien, par le biais d’Enzo. Le projet m’a tout de suite plu. Au fil des années, j’ai également pu faire plusieurs connaissances dans le milieu des courses, notamment pendant mes études à Rennes, ce qui m’a permis de faire la rencontre du propriétaire du haras d’Érable et de l’éleveur des « Cahot ».
Explique-nous un peu mieux ton rôle chez Manuturf?
Je m’occupe de toute la partie galop (plat et obstacle) : les analyses des courses dans la partie abonnés du site, quelques articles d’actualité, des interviews de professionnels… Je m’occupe également de faire le lien pour des partenariats avec des professionnels du galop comme Cheyenne Banz. Je suis ravi de participer au projet Manuturf qui rassemble un groupe d’amis avec une moyenne d’âge assez jeune, ce qui est fondamental au vu de la conjoncture actuelle.
Ton cheval préféré et pourquoi?
Ebonite, une jument d’obstacle entraînée par Emmanuel Clayeux et qui portait la casaque de Mme Jacques Cypres. Je l’ai découverte en mars 2019 dans un quinté à Fontainebleau. Elle était alors en 60 de valeur et s’est révélée en steeple, passant tous les paliers pour arriver en 77 de valeur et une victoire dans le Prix Murat, préparatoire au Grand Steeple-Chase de Paris. J’ai adoré la suivre tout au long de sa carrière et la voir progresser autant. Je l’aimais beaucoup car comme elle était petite, son physique ne la prédestinait pas forcément à être une championne sur le steeple, mais elle avait un cœur plus gros qu’elle et donnait son maximum en course. Malheureusement, en 2020, dans la dernière préparatoire, le Prix Ingré, elle s’est accidentée mortellement. Moi qui devais me rendre au Grand-Steeple de Chase cette année pour la soutenir, ce qui aurait été aussi une première à Auteuil pour moi, j’ai été très marqué et je ne me suis finalement pas rendu sur l’hippodrome….
Ton jockey préféré ?
Thomas Trullier, que je suis depuis ses débuts en tant qu’apprenti et qui fait preuve d’une véritable intelligence à cheval. Je regrette qu’il n’ait pas (encore?) la carrière au top niveau qu’il mériterait. Je citerais aussi Alexis Pouchin qui a beaucoup de réussite actuellement. Il monte très intelligemment et il a tout pour devenir le futur Mickaël Barzalona.
Enfin, je citerais Tristan Baron, sous-exploité mais très énergique à cheval, et qui défend toujours l’argent des parieurs.
Ton hippodrome de prédilection?
Difficile d’en détacher un en particulier, je trouve que chaque hippodrome a ses spécificités. Je pourrais citer Longchamp avec son parcours en toboggan, dans un cadre magnifique. Saint-Cloud permet toutes les tactiques, revenir de l’arrière, gagner tête et corde…. c’est une piste très sélective. Ensuite Auteuil, le temple de l’obstacle, un hippodrome qui m’impressionne toujours.
Enfin, en province, et dans ma région, je citerais Le Croisé-Laroche et le Touquet, deux hippodromes très agréables qui pourraient être exploités davantage.
La course qui t’a fait le plus vibrer?
Le Grand-Steeple Chase de Paris 2023 qui m’a permis d’assister à une magnifique lutte entre deux chevaux que j’adore, Gex et Rosario Baron, ce dernier passant le poteau avec une petite tête d’avance. Comme je les suivais depuis plusieurs mois, c’était formidable de les voir lutter pour la gagne dans la ligne droite.
Le fait marquant de 2024 dans le monde des courses pour toi?
Ces dernières semaines, beaucoup de grands jockeys ont annoncé la fin de leur carrière ; Olivier Peslier, Sébastien Maillot, Gérald Mossé… autant de noms qui ont bercé mon enfance et qui ont marqué l’Histoire des courses. On est dans une phase de transition avec une nouvelle génération de jockeys, d’entraîneurs, voire même de parieurs, et c’est normal car le monde des courses a besoin de renouvellement. Parmi la nouvelle génération de jockeys, je citerais Pierre Remoué, Giovanni Sias, ou encore Leonard Plommée.
Le duel entre 2 champions que tu aurais rêvé de voir mais qui ne s’est jamais produit ?
Dans la continuité de ce que j’ai pu évoquer plus haut, je regrette de ne pas avoir vu Ebonite affronter Docteur de Ballon dans le Grand Steeple-Chase de Paris 2020… Je pense qu’elle avait les capacités pour bien faire cette année-là.
Tes favoris pour le prochain Prix de l’Arc de Triomphe?
C’est encore un peu tôt mais l’attraction, c’est évidemment Look de Vega ; encore invaincu, brillant vainqueur du Jockey-Club, il a récemment changé de propriétaire. Attention toutefois car il a déjà connu quelques soucis de santé. Je suis aussi curieux de voir Sparkling Plenty, la gagnante du Prix de Diane, qui a refait beaucoup de terrain pour l’emporter ce jour-là. City of Troy est également chuchoté.
Une anecdote liée aux courses?
En mars 2022, Gwen Richard avait réalisé un coup de 3 à Auteuil en remportant les deux courses d’inédits et le Prix Cambacérés avec Kyrov. Le matin même, il m’avait parlé en bien de ses trois montes ; j’avais fait un report de 1 euro sur les trois partants et le gain a dépassé les 1000 euros… Plus récemment, un Big 5 à 8000/1 qui a également pu profiter aux lecteurs de Manuturf car j’avais partagé mon analyse sur la partie abonnés. Le Big 5 est un jeu compliqué mais très intéressant!
Un petit mot pour les lecteurs de Manuturf?
Je leur dirais de se faire plaisir tout en jouant responsable, car les courses doivent rester une passion. Continuez à soutenir Manuturf, car nous sommes dans une vraie démarche d’analyses et d’explications, et pas seulement de paris. Enfin, pour ceux qui me suivent sur X, ne tenez pas compte de certains de mes « coups de gueule » (rires). Je réagis à certaines actions sur l’instant, peut-être de manière un peu trop directe parfois mais toujours dans le respect et l’ouverture d’esprit.
Vous pouvez retrouver les analyses de Rémi sur la partie abonnés de Manuturf, ainsi que ses réactions sur son compte personnel X @RémiVerriez .
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