À la rencontre de l’équipe ManuTurf : Marianne Aubert

Cet été, je vous propose de partir à la rencontre de l’équipe rédactionnelle de Manuturf. Enzo, Rémi, Sylvain, Frédéric, Manu, Marianne… autant de noms que vous voyez souvent apparaître sur vos écrans. Mais les connaissez-vous réellement? C’est l’heure d’un questions/réponses, et nous partons aujourd’hui à la rencontre de Marianne Aubert, notre rédactrice au trot.

Salut Marianne, tout d’abord peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?

Salut Manu, je m’appelle Marianne Aubert, j’ai 33 ans, je suis originaire de Toulouse et j’habite à Blois. J’ai découvert les courses par hasard vers 9/10 ans en tombant sur la chaîne Equidia. Pendant toute mon enfance, j’ai été passionnée par les courses de plat, à l’époque de Dalakhani, Sulamani, les succès de Frankie Dettori et de l’écurie Godolphin etc. La passion des courses est revenue il y a 3 ans mais c’est désormais le trot qui m’intéresse le plus. J’ai la chance de ne pas habiter très loin de Paris et de pouvoir régulièrement passer la journée à Vincennes.

Quel est ton rôle chez Manuturf ?

Je suis chargée de la rédaction des articles de trot (avec une périodicité en principe hebdomadaire) sur la partie publique du site.

Quel est ton cheval préféré et pourquoi ?

Actuellement, Idao de Tillard. J’adore ce cheval depuis que je l’ai vu remporter son premier groupe 1, le Prix de Sélection en mars 2022. Physiquement, il a un modèle que j’adore, plutôt lourd mais très bien proportionné.
J’aime sa polyvalence et le fait qu’il soit à la fois très combatif et doté d’une pointe de vitesse assez exceptionnelle.
Je pourrais aussi citer Izoard Védaquais que j’associe forcément à Idao de Tillard pour leurs luttes magnifiques tout au long de l’année 2022. Ce sont deux chevaux pour lesquels j’ai eu un vrai coup de cœur et je suis ravie de les voir durer dans le temps.

Quel est ton driver préféré ?

J’en citerais plusieurs, d’abord Eric Raffin qui est très complet et qui a une très bonne main. Le coté sensible qui ressort de ses interviews le rend également très humain.
Évidemment Jean-Michel Bazire pour son palmarès et la finesse de sa drive et de ses analyses de courses.
Enfin, Matthieu Abrivard qui a beaucoup de sang-froid en course et qui sait aussi bien driver une petite course qu’une grande échéance comme un groupe 1 à l’international. De plus, j’admire le fait qu’il parvienne à mener de front une carrière d’entraîneur et de driver.

Quel est ton hippodrome de prédilection ?

Vincennes. C’est l’hippodrome ou je me rends le plus souvent et qui mérite son surnom de « Temple du Trot ». La piste est très belle et superbement entretenue.

Quelle est la course qui t’a fait le plus vibrer ?

Le Prix Jockey 2023, avec une ligne d’anthologie d’Idao de Tillard. La course semblait impossible à gagner à 300 mètres du poteau et pourtant il a réussi à plonger à la corde et à fournir une pointe de vitesse exceptionnelle. C’était aussi une magnifique drive de la part de Clément Duvaldestin qui a su garder son sang-froid et faire confiance à son cheval.

Quel est le fait marquant de 2024 dans le monde des courses pour toi ?

Je ne vais pas être très originale, ce sera la victoire d’Horsy Dream dans l’Elitloppet, car c’était un scenario moins attendu que la victoire d’Idao dans le Prix d’Amérique. C’est aussi une troisième victoire française de suite dans l’une des plus belles courses du monde, ce qui est assez exceptionnel.

Quel duel entre deux champions aurais-tu rêvé de voir ?

J’aurais voulu voir un duel entre Idao de Tillard face à un Étonnant au top de sa forme… ce sera peut-être le cas cet hiver, si le champion de Richard Westerink se remet bien de ses soucis de santé!

Quel est ton favori pour le prochain Prix d’Amérique ?

Idao de Tillard évidemment, car j’aimerais le voir remporter plusieurs Prix d’Amérique et marquer l’Histoire du Trot.

As-tu une anecdote liée aux courses à partager ?

J’ai eu la chance en 2023 de pouvoir visiter le Haras de Bouttemont et l’écurie de Matthieu Abrivard, et la gentillesse et la disponibilité du personnel m’ont beaucoup touchée. C’est toujours très enrichissant de discuter avec les professionnels du métier, d’autant plus dans leur environnement de travail, et de découvrir les coulisses. Le résultat final, c’est-à-dire la victoire à Vincennes, est le résultat de nombreuses heures, voire d’années de travail intenses.

Un petit mot pour les lecteurs de Manuturf ?

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